Rare allumoir chimique de table daté de la fin du XIXᵉ siècle (vers 1880), destiné à obtenir une flamme instantanée grâce à une réaction entre une solution de bichromate de potassium (ou de permanganate) et de l’acide sulfurique.
Le réservoir est en verre bleu cobalt soufflé-moulé, avec l’inscription en relief « LUMINUS MAXIMA » sur le col. Le bouchon en métal est équipé d’un mécanisme fileté et d’un bras articulé maintenant une petite fiole latérale, elle aussi en verre bleu. La longue vis supérieure permettait de faire descendre une mèche ou une tige de coton qui, en contact avec l’acide, s’embrasait instantanément.
Le principe de fonctionnement est le suivant :
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Le réservoir principal contenait une préparation de bichromate de potassium (souvent sous forme solide, humidifiée).
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Le petit réservoir latéral (la fiole bleue) contenait de l’acide sulfurique.
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Quand on pressait la tige en métal, l’acide tombait en goutte sur le bichromate, provoquant une réaction chimique exothermique qui enflammait la mèche.
- Ce système est très différent des briquets à essence, qui n’utilisent qu’un combustible volatil et une pierre à briquet.
Ces allumoirs chimiques étaient utilisés avant la diffusion massive des allumettes de sûreté et constituaient un accessoire pratique et élégant sur les bureaux et tables de fumeur.
🔸 Caractéristiques
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Époque : circa 1880
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Matière : verre bleu cobalt, métal (probablement laiton nickelé ou fer)
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Fonction : allumoir chimique à réservoir
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Dimensions : hauteur 24 cm, diamètre de la base 8,5 cm, poids 600g.
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Inscriptions : « LUMINUS MAXIMA » moulé sur le col
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État : usure et oxydation d’usage sur la partie métallique, bon état général du verre (bulles d’air et irrégularités d’origine)
🔸 Intérêt collection
Les allumoirs chimiques sont rares et très recherchés par les amateurs d’objets scientifiques, de curiosités et d’accessoires de fumeur. Ce modèle, avec son verre bleu, est particulièrement décoratif.
Livraison offerte en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
Envoi soigné.