Médaillon victorien en forme de coeur en nacre blanche et métal argenté, fin XIXe
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Médaillon victorien en forme de coeur en nacre blanche et métal argenté, fin XIXe

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Ravissant médaillon, boîte à pilules ou tabatière, en forme de coeur en nacre blanche  cerclée de métal argenté. Il est muni d'un petit fermoir qui permet de l'ouvrir et dispose d'un anneau  pour la suspendre comme un bijou !

La nacre est une matière naturelle et organique. C'est le revêtement aux reflets irisés synthétisé par certains coquillages tout au long de leur vie. Ce revêtement tapisse l'intérieur de la coquille, constituant la doublure lisse d'éclat irisé des coquilles de mollusques, comme les huîtres ou les moules par exemple. 

C’est donc un minéral fabriqué par un être vivant, un bio-minéral. Le coquillage fabrique à l’aide de cellules spécialisées des molécules de nacre, qu’il dépose sur la coquille et parfois sur la perle quand les conditions de naissance d’une perle sont réunies. Ces cellules se trouvent dans le » manteau » de l’animal qui passent plusieurs fois par jour pour ajouter des « briques (aragonite) et du ciment  (conchyoline) » (source : specialiste-de-la-nacre.com).

C’est donc bien la même matière qui est utilisée pour fabriquer la coquille et la perle.

Le mot « nacre » vient de l’arabe « naqqarah ». En Anglais, on l’appelle du nom que lui a donné la première reine Elizabeth qui vécut au XVe siècle : mother of pearl, mère des perles. La nacre est utilisée depuis très longtemps par l’homme, puisqu’on a retrouvé des outils et des bijoux fabriqués en Mésopotamie. Les coquillages ont servi de monnaie d’échange un peu partout dans le monde ; ils ont aussi été utilisés comme récipients : certains sont si grands qu’ils constituent des fonts baptismaux dans les églises. Les mayas fabriquaient des implants dentaires en nacre. Les premiers chrétiens l’associaient à la Vierge Marie en raison de sa pureté, et la coquille Saint-Jacques est devenue l’emblème des pèlerins de Compostelle (source : www.vuillermoz.fr).

Sa beauté est telle que la nacre représentait déjà un élément décoratif dans l’Antiquité. Elle était incrustée dans des objets en laque et des meubles en bois au Japon et en Chine. Utilisée pure, elle servait également à faire des boutons. De nombreuses gravures chinoises étaient faites de nacre. Ce procédé complexe apportait une grande finesse dans des scènes de vie orientale, des paysages et des objets de toute sorte. Le travail de la nacre en Extrême-Orient respecte encore actuellement les traditions pour apporter des décors d’une très grande qualité. Les pays occidentaux emploient aussi la nacre à partir du Moyen Âge. Elle permettait alors de fabriquer des produits de luxe. Au 14e siècle, elle a été très utilisée pour confectionner de petites sculptures religieuses, puis dès le 16e siècle, elle se retrouve couramment dans les meubles orientaux en incrustation décorative. L’Italie se sert de la nacre au 18e siècle pour la mercerie et la bijouterie. Enfin, elle se remarque au 19e siècle pour décorer les boîtes et le mobilier (source : www.pingtipong.com/bijoux/nacre-et-histoire-de-l-art).

La nacre a été employée pour faire des boutons d’accordéon, des bijoux, pour donner des reflets nacrés à des produits cosmétiques… Les ébénistes l’utilisèrent pour marqueter des meubles, comme le célèbre Boulle qui employait aussi de l’écaille de tortue et des placages métalliques.

Ici il s'agit d'une petite tabatière : le tabac se prisait avant qu'il ne soit fumé. La tabatière était souvent offerte comme cadeau ou portée comme bijou.

C'est un petit objet très raffiné qui peut être utilisé tel quel en pendentif ou pour garnir une vitrine ou un cabinet de curiosités avec élégance. 

Il est en excellent état.

Dimensions :  hauteur 3,2 cm, largeur 2,7 cm, avec la bélière 3,5 cm, poids 9 g.

Livraison offerte en Belgique, aux Pays-Bas, en France et au Luxembourg.

Envoi soigné.